A la une
Le carnet de bord
Ca sent la fin...
Dans quelques heures je prendrai l’avion qui me ramènera en France et clôturera ce voyage...
Cela fait maintenant 6 jours que cette perspective m’a ôté toute force.
Je n’ai pas eu le courage de descendre du bus au moment où je passais devant le volcan Cotoplaxi et depuis j’erre dans le centre ville (...)
Le 28/06/09
Sale Boulot (2/2)
(Suite du 1er episode) Scott, un écossais avec qui je partageais la chambre à l’hostel, nous avait rejoint entre temps et avait payé une nouvelle tournée... On venait de dépasser le litre...
Scott...
C’était pas vraiment un bosseur lui non plus... Un jour où il s’ennuyait, il avait pris un billet pour le ferry qui relie Glascow à Belfast puis s’était finalement échoué à Galway il y a 2 mois, et comme il s’y sentait bien, « it’s the place to be » disait-il, et bien il y restait, dépensant ses économies dans les pubs. La vie était simple finalement.
Les musiciens s’étaient arrêtés et nous en avions profité pour nous déplacer de quelques mètres jusqu’à la crêperie et nous empiffrer d’une galette dégoulinante de gras, avant de revenir nous coller au comptoir du Tig Coeli. Les irlandais qui avaient un temps désertés les pubs de la ville pour aller manger un morceau revenaient progressivement. L’alcool élevait le niveau sonore et l’odeur de stout envahissait toute la salle. La seconde session se mettait en place. On devait avoir dépasser les 4 pintes quand la musique reprit : oui, ça faisait bien quelques heures que nous étions là... C’était ma tournée... « Four pints of Guinness, please ! ». Je dus répéter, la musique couvrait ma voix. Cette fois les musiciens étaient plus nombreux. Un bandjo, deux violons, une flute withle, une harpe irlandaise et Sean (...) Lire la suite
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Sale boulot (1/2)
4 juin 2009, par EmmanCela faisait quelques heures que l’on avait envahi ce pub lorsque les premières notes s’extirpèrent du coin étriqué où s’étaient installés les musiciens. On y avait franchi la porte à l’heure de l’apéro pour la 1ère session de musique, c’était maintenant la seconde qui commençait. Tout s’était décidé très vite. J’étais descendu à la cuisine du Galway’s city hostel, après une courte sieste qui avait ponctué un début de journée bien chargé à suivre mes cours d’anglais le matin et déambuler dans les rues de (...)
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Guimbarde italienne (2/2)
27 février 2009, par Emman(Suite du 1er episode) Maria s’activait dans la cuisine à preparer ses pâtes mais l’ambiance était devenu un peu électrique. Je n’étais plus seul à m’intéresser à elle et à son repas. Elle devait répondre aux questions de résidents masculins qu’elle semblait attirer comme des mouches. La jalousie me titillait un peu mais surtout je ne savais plus trop quelle attitude adopter... Je tentai de m’imposer gauchement... « Hum... Ça sent bon... Tu as besoin d’aide ? » « Non, non, ça ira, c’est presque fini. » (...)
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Guimbarde italienne (1/2)
18 février 2009, par EmmanJ’avais fait mes adieux à Maud à la sortie du bateau espérant qu’elle me propose de l’accompagner quelques temps. Une pensée totalement absurde, elle voyageait avec son père il n’était évidemment pas question que je me joignes à eux. Ainsi mon périple irlandais commençait-il inspiré par une sourde mélancolie. J’avais rejoins la douce quiétude de Wexford, puis le charme médiéval et moderne à la fois de Kilkenny avant de m’échouer à Cork la deuxième ville d’Irlande où devait bientôt débuter le Guinness Jazz (...)
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Navigation à vue (4/4)
19 novembre 2008, par Emman(suite du 3ème épisode) Je devais être violet, mes mains étaient moites et j’avais l’impression que des larmes de sueurs dégoulinaient sur mon visage. Elle leva la tête. « Te casse pas je suis française. Bien sûr tu peux t’asseoir. » Manquait plus que ça. Qu’est-ce que j’allais bien pouvoir lui dire... Avec les difficultés de compréhension en anglais, les sujets étaient tout trouvés, les voyages, les langues, et y en avait pour la nuit entière, mais là en français... Non vraiment je ne pouvais pas. Mais (...)
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Navigation à vue (3/4)
14 novembre 2008, par Emman(suite du 2ème épisode) Je décidai finalement de picoler au bar, histoire que l’ivresse au moins embrasse mon être. Mais ce bateau était décidément trop glauque et après une dernière pinte je me résignai à rejoindre mon siège pour dormir ou tout du moins essayer. Elle passa de nouveau devant moi, mais visiblement elle ne m’avait pas vu, j’étais dans un angle mort. Je m’extirpai du bar, mais il était trop tard, elle avait disparu. Ce n’était pas le moment de partir. Bordel ! Ce n’était quand même pas si (...)